Carrousel

Performance projet scolaire.

Ma démarche s’articule autour des tensions psychologiques, des états limites et des conditions psychologiques troubles.

Le mot Carrousel, signifie un manège en constant mouvement. Au prise avec une circularité infinie de tourments et d’inquiétudes. Ma création, Carrousel, est une installation de procédé mixte. Cette mise en espace propose une reconceptualisation avec le rapport de lumière. Aménagé avec un réflecteur, une disposition murale de photographie « glisher » et fragmenté. On peut y voir aussi, une projection de lumière, la réflexion de celle-ci se situe sur deux surfaces. L’une sur un miroir brisé, la seconde, sur des cadres aux visages figés dans un moment de confusion totale.

L’artiste Daniel Barrow a utilisé le projecteur dans ses installations pour exploiter son rapport au conte de fée, aux l’illustrations et aux images. Il montre tous les dispositifs d’installation aux spectateurs. Je m’en suis inspirée.

La réflectivité de cette lumière expulse un texte sur acétate, avec trop de mots, ainsi que des couleurs et des formes. Ceci est possible grâce au liquide coloré habillant le fond du plat vitré. Le tout, mis en mouvement avec mon souffle. La musique vient créer de l’ambiance, ouvrir un questionnement et remplir ce qui restait de vide.  Je me suis inspirée de Akiko Nakayama, cette artiste d’art contemporain, qui a pour but de donner vie aux images avec ses tourbillons de couleurs animées.

Mon essaie porte une double lecture dans son ouvrage.  Je parle ici des autoportraits fixés au mur, ces fragments de moment quotidien contaminé et la projection aminée sur le réflecteur. On peut sentir l’effet spectral grâce à la doublure et au ressouvenir de l’image. De cette projection, selon le spectateur, on peut sentir de la douceur, du répit ou de l’angoisse profonde.

Ces états troubles se situent dans un lieu de confusion et de noirceur. Ce non-lieu est un espace entre l’aspect psychologique et l’aspect mental. Il représente une condition, une dimension impalpable et abstraite. Le trop-plein du mental n’étant pas disposé à se débarrasser de toutes ses pensées, ses angoisses, se referme sur lui-même, dans la noirceur ou habille un masque de fausse joie pour être en mesure de terminer la journée…

2019.

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